Valia Nicoltzeff
“À nouveau de lourds nuages courent au-dessus de moi ; À nouveau ils me présagent sang et larmes, je le vois. Dans la pire des détresses garderai-je le dédain que j’avais dans ma jeunesse face aux affres du destin ?” – Pouchkine 1828
« Mes cernes n’ont pas fini de s’agrandir : c’est avec les yeux que je dévore le noir du monde. » – Annie Lebrun
D’où viennent ces lueurs de joie instantanées,Ces paradis ouverts qu’on ne fait qu’entrevoir,Ces étoiles sans noms dans la nuit des années,Qui filent en laissant le fond du cœur plus noir ?Sully Prudhomme
« Le temps m’engloutit minute par minute comme la neige immense un corps plein de raideur »
– Charles Baudelaire
Poème de Jozsef Attila
« Si elle doit « mener quelque part », la poésie n’a pas d’autre sens que de nous mener vers ce que nous ne savons pas voir. » – Annie Lebrun
« Il y a du sublime à gaspiller une vie qui pourrait être utile, à ne jamais réaliser une œuvre qui serait forcément belle, à abandonner à mi-chemin la route assurée du succès. » Fernando Pessoa
« … Redonne la clarté à mes ténèbres, Remets en liberté mes jours funèbres…» – Pierre de Ronsard
« Les illusions les mieux étayées se brisent. L’air entre un jour dans la fissure, dans l’entre-deux d’une journée, et la vérité dure apparaît tout entière et se venge d’avoir été si longtemps méprisée. »
Mireille Havet – Journal 1925
N’ayons l’air de rien ou … N’ayons peur de rien…